Ilse Bing, surnommée la Reine du Leica est une photographe d’avant-garde ainsi qu’une pionnière du photojournalisme. Elle est à la fois proche du Bauhaus par l’abstraction, du surréalisme par la poésie, et du mouvement moderniste appelé Nouvelle Vision par son attention à la géométrie. Son œuvre rassemble portraits, photographies de mode, d’architecture et de paysages. Avec Brassaï, Man Ray, Florence Henri et Dora Maar, Ilse Bing contribua à faire de Paris la capitale de la photographie dans les années 1930. Après des études de mathématiques puis d’histoire de l’art à Francfort et à Vienne, elle aborde la photographie en autodidacte dès 1923. Elle débute comme photojournaliste et se fait rapidement une place dans la presse et les magazines illustrés : dès 1929, elle travaille pour le Das Illustrierte Blatt. Ses images sont aussitôt exposées et publiées dans de nombreux magazines comme Vu, Arts et métiers graphiques, L’Art vivant ou Harper’s Bazaar. Elle participe ainsi pleinement à l’âge d’or du magazine illustré, en capturant la ville et ses habitants en conservant sa sensibilité dans un style pourtant très contemporain.
En collaboration avec la Galerie Le Minotaure.
Galerie Alain Le Gaillard
La galerie commence son activité en 1994, au 19 rue Mazarine à Paris, dans les locaux de la Galerie Lucien Durand, dont elle reprend l’activité. Jusqu’en 2012, la galerie expose des artistes contemporains confirmés comme Denis Oppenheim, Jean Michel Basquiat, Keith Haring, Anish Kapoor, Louise Bourgeois en alternant avec la présentation de jeunes artistes « en devenir » comme Pascale Martine Tayou, Julien Beneyton, Pascal Bernier, Jean Luc Bichaud, Eric Le Maire, Eric Pougeau , Jacob Hashimoto. Depuis 2012, en association avec la Galerie Le Minotaure, la galerie se spécialise dans la présentation d'artistes historiques du début du XXe siècle, ayant joué un rôle déterminant dans l’histoire de l’art, mais dont le travail reste peu connu du grand public. Cette collaboration se manifeste par l’organisation d’expositions communes, la participation à des foires internationales, par la publication de catalogues, ainsi que par la participation commune à plusieurs comités d’authentification d’artistes disparus. Léon Tutundjian, dont Alain Le Gaillard défend l’œuvre depuis plus de 30 ans, est l’un d’entre eux.